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Fernando Bronchal

Exposition du 1er septembre au 31 octobre 2025 à Terres d’oiseaux, Braud et Saint Louis

Mon premier recueil de poésie date de 2002. La peinture est venue après, tout naturellement, comme un besoin ; comme si la peinture et l’écriture étaient liées comme si l’une prolongeait le geste de l’autre.

Rien ne me prédestinait à devenir un artiste : ce sont des circonstances qui m’ont fait franchir le pas et j’ai osé comme si j’avais réalisé que moi aussi je pouvais transmettre de l’émotion et de la beauté comme (j’en suis persuadé) tout le monde peut faire.

L’art brut, une passion sans concession

On me classe très souvent parmi les artistes singuliers. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ce que je sais, c’est que je suis amoureux de l’art brut, cet art sans concessions des ouvriers, des prisonniers, des fous et de tous ceux qui veulent s’évader de quelque part. Je suis aussi amoureux de l’art premier, si fort, si puissant, si près du monde qui l’entoure. J’aime aussi énormément les dessins d’enfants avec leur extraordinaire spontanéité qui fait fi de toute logique et de toute règle.

Poétique des matériaux récupérés

Une des choses qui me caractérise, c’est le fait que j’utilise systématiquement des matériaux récupérés. Dans nos sociétés, on gaspille à tout va. Seule compte la soif de la consommation, ces matériaux, ces déchets mis au rebut prennent alors leur revanche et deviennent des objets d’admiration, des objets d’art, car la beauté est partout, tout dans ces objets avec leurs formes, leurs couleurs, leurs consistances et leurs histoires.

Lieu de Rêves

Depuis 2002 l’écriture (12 recueils et environ 2000 poèmes) et la peinture (plus de 80 expositions) ont rythmé ma vie et, peu à peu, elles se sont rejointes dans le livre. Le livre est devenu pour moi un lieu, un lieu rêvé et un lieu de rêves, le lieu au centre de ma démarche artistique, un lieu d’expérimentation, un lieu répertoire de mes tentatives, un point de convergence, des signes et des gestes, un lieu où les gestes fous du semeur viennent laisser les traces.

Peuples et territoires imaginaires
Un monde merveilleux comme dans un rêve.
Un rêve du dedans.
Un rêve qui rayonne

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